Bonsoir
Lors de sa visite, mon ami Andrew m'avait soumis une idée : va donc acheter trois appareils photos pour chacun de tes enfants, pars avec eux dès et quand tu peux et qu'ils fassent des photos de leur papa.
Alors, j'ai couru louer une chaise roulante et acheter ces trois appareils. Enfants fous de joie, "matraquant, flashant leur papa". La journée fut passée à me gaver de l'amour de mes enfants, à qui un de mes clients et amis expliquait ce que leur papa avait fait pour eux. S'en est suivi une visite de l'usine du client et amis. Enfants posant des tas de questions et "craquants" recouverts de leur toque et costume de visite.
Une belle journée. Heureusement que les enfants sont là. Je prie Dieu qu'ils distillent en moi une réelle volonté de rester se battre. Autrement, le vide.
Merci Laurent et Isabelle.
Je vous embrasse.
Courage. Ne baissez pas les bras.
Je ne sais que dire devant votre témoignage bouleversant et courageux, si ce n'est vous témoigner de ma plus grande affection et de mon plus profond respect.
Rédigé par : D. | 11 mai 2008 à 18:57
Thierry, au delà de ton job, qui te passionne mais que tu ne pourras peut-être plus exercer de la même façon, ce sont les enfants qui à la fois te donnent une raison d'être là et qui en même temps te le rendent bien par leur amour, leur candeur, et leur besoin de toi. Même s'ils ne l'expriment ou ne le formalisent pas de façon claire, ils ont besoin de toi, ils ont besoin des messages et de ton amour de père.
En gardant toujours cela à l'esprit, je crois qu'on conserve ainsi le sens de la vie et on relativise beaucoup les choses.
Rédigé par : Michel de Guilhermier | 12 mai 2008 à 07:19
Bonjour Thierry,
Merci de tout coeur pour tes messages.
Sache que je te confie chaque soir, toi ainsi que ta famille, à Dieu dans ma prière familiale avec ma femme et mes 3.5 filles.
Pourrez tu nous faire partager quelques photos de toi ?
Affectueusement,
Franck
Rédigé par : BOLLARO | 13 mai 2008 à 10:11
Bonjour Thierry,
Continue à te battre quoiqu'il arrive pour le plein et pour le vide. La sérénité tu l'a avec tes enfants alors donne leur tout ton amour. Et n'aie pas peur du vide, il nous dépouille, on devient un rien mais un rien qui écoute alors tend l'oreille.
Ne vous souvenez plus d'autrefois,
Ne songez plus aux choses passées.
Voilà que je vais faire du nouveau
qui déjà paraît, ne l'apercevez-vous pas ?
Oui, je vais tracer une route dans le désert,
des sentiers dans la solitude. Isaïe
Rédigé par : Martin | 14 mai 2008 à 02:20